L’enfer au collège – Arthur Ténor

Éditions Milan (2012), 96 pages

L'enfer au collège

 

Présentation de l’éditeur :

Jour de rentrée pour Gaspard. Nouveau collège et nouveaux copains ? Pas vraiment. Anthony, la grande gueule de sa classe, a décidé de lui pourrir la vie. Juste pour rigoler, parce qu’il a une tête de premier de la classe. Ça commence par de mauvaises blagues. Rien de bien méchant. Puis la cruauté prend le pas. De plus en plus fort…

Dans ce récit, nous avons deux enfants bien différents, d’un côté il y a Gaspard, enfant plutôt discret et solitaire, vivant seul avec sa mère et d’un autre côté, nous avons Anthony, un enfant caïd, aimant plaisanter sans penser au mal qu’il peut engendrer.
La composition de ce livre fait alterner la narration d’Anthony, se trouvant dans un bureau d’un adulte dont on ne sait pas de qui il s’agit au départ et, celle d’une personne externe racontant l’enfer que vit Gaspard. Ainsi, par ce procédé, l’auteur nous démontre l’engrenage du harcèlement avec les conséquences que cela peut provoquer et donc, ici, nous voyons Gaspard chanceler de l’effroi à l’animosité.
Cette histoire, ne laisse pas le lecteur indifférent et le heurte par cette souffrance psychologique.
De plus, à la fin du livre, nous avons le témoignage émouvant d’une mère dont son fils a été lui aussi victime de harcèlements.
Bref, c’est un roman réaliste et saisissant dont j’en conseille la lecture et que les jeunes adolescents devraient aussi lire, afin qu’ils fassent la différence entre plaisanterie et harcèlement.

Ils ne devraient pas séparer les copains comme ça. Ça perturbe. On devrait nous demander notre avis, vous ne croyez-pas ?

Gaspard avait appris, notamment de son grand-père qui était un homme doux et sage, que la haine et la rancune sont les sentiments humains parmi les plus dangereux. Ils agissent comme des parasites de l’âme. Ils rendent fou celui qui les nourrit.

Un enfant doit d’abord apprendre et comprendre, avant d’être mis devant ses responsabilités.

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