le liseur – Bernhard Schlink

Éditions Gallimard (1999),  242 pages

Le liseur

Présentation de l’éditeur :

À quinze ans, Michaël fait la connaissance d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours et lui fait la lecture à haute voix. Cette Hanna, mystérieuse, disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste au procès de cinq criminelles parmi lesquelles il reconnaît Hanna. Elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée. Il la revoit une fois, des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ? »

Ce roman est divisé en trois parties bien distinctes : la première partie est sur la liaison amoureuse entre Michaël et Hanna, la seconde est consacrée au procès dont Hanna est reconnue coupable d’un crime et la dernière partie relate principalement les pensées de Michaël après le procès d’Hanna.
Ce livre n’est pas simplement une histoire d’amour, c’est aussi des réflexions sur l’holocauste. L’auteur attire notre attention sur la culpabilité et le jugement sans nous donner des réponses toutes faites.
Certes, le sujet est intéressant mais pour moi ça manque de consistance et, j’ai eu l’impression que le narrateur ne se comprenait pas dans ses actes et s’il regrettait ses choix ou pas. Bref, trop de choses qui ne sont pas exprimées.
Pour conclure, même si l’écriture de l’auteur est belle et qu’il exprime avec sensibilité les interrogations de Michaël, je reste tout de même sur quelque chose d’inachevée.

Il est des choses dans lesquelles on n’a tout simplement pas le droit de tremper et qu’il faut fuir, si cela ne vous coûte pas la vie.

Si l’on sait ce qui est bon pour l’autre et qu’il refuse de le voir, on doit essayer de lui ouvrir les yeux.

Voisins, voisines

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